Hector MALOT (1830-1907)

Né à la Bouille (76), il est à la tête d'une œuvre importante : une soixantaine de romans. Les plus connus sont ses romans pour enfants : Romain Kalbris, Sans famille, En famille.

Le reste de son œuvre se compose de romans pour les adultes ; ils connurent de son vivant et jusque dans les années 1930, un succès certain.

Publications de La Piterne

Le lieutenant Bonnet

Les millions honteux

Sans famille

Pierre de MARBEUF (1596-1645)

Né à Sahurs (76), il fait ses études au collège de la Flèche dans le Maine, vit à Paris de 1619 à 1623 où il étudie le droit en compagnie de Descartes, et retourne s'installer en Normandie. Il devient maître des Eaux et forêts, ce qui explique la présence de la nature dans son œuvre. Connu tardivement, il est apprécié pour ses qualités de poète et pour ses talents satiriques.

 

Guillaume MARCHAND (15..-1605)

Véritable nom de Maître GUILLAUME

 

Émile MARINVAL

Pseudonyme utilisé par Clément Émile DÉLIÉ

 

Sophie Hermine MATENAS (1834-1908)

Véritable nom de GALERITA

Guy de MAUPASSANT (1850-1893)

Né à Tourville-sur-Arques (76), il a marqué la littérature française par six romans et une infinité de nouvelles, parfois appelées contes. Ses œuvres retiennent l’attention par leur force réaliste, la fréquence du fantastique, le pessimisme, et surtout par la maîtrise stylistique. Reconnu de son vivant, son renom est renouvelé par les nombreuses adaptations filmées de ses œuvres.

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Ce cochon de Morin : Collection "Vite lu" n°22

Contes du jour et de la nuit

Achille MÉLANDRI (1845-1904)

Né à Lindebeuf (76), fils du général qui prit part au soulèvement des Romagnes en 1854, il travaille avec Émile Cohl aux prémisses des recherches sur la photographie animée qui débouchera sur le dessin animé. Il tient un studio de photo dans le quartier Saint-Georges, parmi d'autres activités littéraires et journalistiques. Sous le pseudonyme de M. IRLANDE, il publie des poèmes et collabore à de nombreux journaux.

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Bistouri

Une robe de poupée : Collection "Vite lu" n°14

 

Charles MÉROUVEL

Né à Laigle (61), l'avocat Charles CARTIER se livre, sous le pseudonyme de Charles MÉROUVEL, à une carrière littéraire. Il publie des romans en feuilletons à partir de 1881 ;les plus célèbres furent maintes fois réédités. Ses romans se déroulent souvent dans la haute société et sont marqués par un léger érotisme. Focalisés sur les drames amoureux, ils annoncent les grands romans sentimentaux.

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Angèle Méraud

Le péché de la générale

 

Alexandre MESNIER (1809-1...)

Natif de Lisieux (14), il aurait succédé au libraire parisien Auguste Sautelet. Il est encore en activité en 1835. Il publie à partir de 1844 de nombreuses nouvelles, parues le plus souvent d’abord en feuilletons dans la presse. Utilise le pseudonyme de Paul FERNEY.

 

Augustin MICHEL

Peudonyme utilisé par Augustin LABUTTE

 

Louis-Joachim MICHEL (1818-1871)

Né à Fécamp (76), il en est le bibliothécaire et fait paraître deux ouvrages sur les alentours de la ville, avant de se consacrer au journalisme. En 1870, il crée une imprimerie et le Journal de Fécamp, très polémique.

 

Stanislas MILLET (1842-1...)

Natif de Saint-Hilaire-la-Gérard (61), il enseigne le français au collège de Vire où il a Émile-Auguste CHARTIER (le futur Alain) comme élève. Il est nommé professeur au lycée de Lorient, ville où il épouse Amélie HOREL, en 1885. Il participe à l'ouvrage de Louis Duval, à propos d'Argentan et Alençon en 1913.

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Le saxifrage

Octave MIRBEAU (1848-1917)

Né à Trévières (14), il a publié sous les pseudonymes d'Alain BAUQUENNE, d'Albert MIROUX et de FORSAN. Il connut une célébrité européenne et de grands succès populaires, tout en étant apprécié et reconnu par les avant-gardes littéraires et artistiques.

Pamphlétaire redouté, c'est un romancier novateur, qui a contribué à l'évolution du genre. Littérairement incorrect, il est inclassable, il fait fi des étiquettes, des théories et des écoles.

Lien : Société Octave Mirbeau

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INTRÉGRALITÉ DES ROMANS

Dans le ciel (1892)

Dingo (1913)

La 628-E8 (1907)

L'abbé Jules (1888)

Le calvaire (1886)

Le jardin des supplices (1899)

Le journal d'une femme de chambre (1900)

Les 21 jours d'un neurasthénique (1901)

Sébastien Roch (1890)

Un gentilhomme (1920 - posthume)

 

Léonide de MIRBEL

Pseudonyme de Léon GUÉRIN

 

Henry MOKE (1803-1862)

Né au Havre (76), il se forme à Paris, au lycée Louis le Grand, étudie la philosophie et la littérature à l'Université de Louvain et Gand. De 1824 à 1826, il est professeur de rhétorique au lycée à Bruges où il se marie en 1828. L'année suivante, il prend la direction du journal bruxellois Le National. Bien intégré dans son pays d’adoption, il devient un des historiens de la jeune nation. Sa sœur, Marie-Félicité, pianiste virtuose, se fiance à Hector Berlioz et épouse Camille Pleyel.

 

MONTFRILEUX

Pseudonyme utilisé par Théophile DOUCET

 

Pascal MULOT (1...-1880)

Né à Rouen (76), fils d’un modeste employé des Douanes, sa droiture de caractère lui avait acquis l’estime de Flaubert et Bouilhet. Poète à ses heures, il publie dans la Revue de Normandie et dans le Pommier, almanach qui eut quelques années d’existence.

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Le mendiant : Collection "Vite lu" n°52

Charles NICOLLE 51866-1936°

Né à Rouen, il s'engage dans la voie médicale ; il travaille et enseigne dans sa ville. Son acuité auditive décline, il se consacre aux travaux de laboratoire puis quitte Rouen pour Tunis où il mène des recherches sur les maladies infectieuses.

Attaché à sa région natale et à son pays d'accueil, sa tombe à Tunis porte deux rameaux entrelacés, pommier et olivier, symboles de la Normandie et de la Tunisie.

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Les deux larrons

Jean de NIVELLE

Né à Valognes (50), Charles CANIVET (1839-1911), fils de professeur entre à l'Université avant de se tourner vers le journalisme en 1873. Il écrit une chronique quotidienne sous le pseudonyme de Jean de NIVELLE. Sous son nom ou sous son pseudonyme, il publie des nouvelles,  des poèmes et des romans où il met en scène son pays bas-normand.

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Contes de la mer et des grèves

Contes du vieux pilote

 

Fernande de NOCÉ (1842-19..)

À sa naissance à Lisieux (14), son père était commissaire de police à Yssengeaux. Le registre indique Denocey ; une mention de 1865 rapporte en marge la décision du tribunal civil, le nom s'écrit De Nocey, sans dire qui l'a demandé. En 1888, Fernande de Nocé (sic) est directrice du magazine La Jeune fille. Ses autres publications révèlent son activité dans l'enseignement, surtout celui des langues.

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Hélène de Saint-Aubin

Une vie de jeune fille

 

Frédéric PLUQUET (1781-1831)

Né à Bayeux (14), ce pharmacien abandonne sa ville natale et s’établit à Paris, où il fonde un établissement de commerce en livres rares et en pièces autographes. Quatre ans plus tard, il revient reprendre son officine et s'intéresse à l'histoire et aux croyances locales. Atteint d’une affection sciatique, il meurt, âgé de cinquante-trois ans.

Publication de La Piterne

Contes populaires de Bayeux

 

Bon-Jean-François d'OSBER (1743-1799)

Né à Chef-du-Pont (50), d’une famille noble et riche, il voyage en Allemagne, se lie avec Goethe, commence puis abandonne une carrière militaire, s’intéresse au surnaturel et publie dans cet esprit un roman empreint de surnaturel La mélusine normande.

Emprisonné un temps lors de la période révolutionnaire, il se retrouve ruiné et meurt à Cherbourg-Octeville.

 

Jérôme POINTU

Pseudonyme utilisé par Alfred CANEL

 

Nicolas René POTIN DE LA MAIRIE (1786-1863

Né à Gisors (27), le fils d’avocat suit l’exemple de son père, en devenant maire de sa ville natale, puis conseiller d’arrondissement.

Historien, il s’intéresse de près au prisonnier de Gisors et au prétendu trésor des Templiers.

Il reçoit la Légion d’honneur en 1824.

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Alix : Collection "Vite lu" n°54

Henri de RÉGNIER (1864-1936)

Né à Honfleur (14), il étudie le droit mais préfère se consacrer aux lettres. Marié à la fille de José-Maria de Heredia, son épouse le trompe avec Pierre Louÿs. Son premier recueil lui vaut la notoriété. Il écrit des contes et des romans ; son œuvre La double maîtresse est un roman freudien avant l'heure. Son accueil à l'Académie française en 1912 est marqué par un discours de réception des plus critiques.

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Contes à soi-même

La pécheresse

 

Sophie de RENNEVILLE (1772-1822)

Née à Caen (14), Sophie SENNETERRE écrit pour soutenir sa famille ruinée. Ses ouvrages sont destinés à la jeunesse. Parallèlement, elle écrit des œuvres engagées. Éditrice du périodique féministe l'Athénée des dames, elle s’affronte aux idées phallocratiques de son époque et fournit aux femmes un forum offrant des perspectives alternatives.

 

Jean REVEL

Né à Conteville (27), Paul TOUTAIN (1848-1925) est notaire à Rouen ; il écrit la nuit et réussit si bien à se masquer que la plupart des Rouennais ignorent sa double activité. Comme Maupassant, Revel dépeint la vie quotidienne pendant la guerre de 1870. Tous deux cherchent à décrire la guerre telle qu’elle est, telle qu'ils l’ont connue, sans raconter de souvenirs personnels, sans message politique. Il s'attache à l'univers des petits : le soldat français, le moblot, joyeux et insouciant.

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Conseils aux petits Normands : Collection "Vite Lu" n°49

Contes normands

 

René ROBLOT

Véritable nom de Jacques DEBOUT

Louise ROUSSEAU (1854-1924)

Née à Cherbourg (50), Louise DELALONDE s’installe à Joinville-le-Pont après avoir perdu ses parents. Professeur de lettres, elle épouse Henri Rousseau, directeur de l’école du château de Parangon. Pendant la Première Guerre mondiale, elle y installe une œuvre de patronage et d’hospitalisation des enfants. Ses romans créent le type du roman pour jeunes filles.

 

Claude-Louis-Michel de SACY (1746-1794)

Né à Fécamp (76), fils d’un receveur général des fermes du Roi, il est élu Député à la Convention en 1792. Il vote comme régicide. Envoyé en mission à l’armée du Nord, il signale les malversations dont il fut témoin. Il propose de faire fusiller les émigrés qui tombent entre ses mains par un soldat de la République.
Il est guillotiné le 24 vendémiaire an III.

 

SAINT JULIEN

Pseudonyme utilisé par Jules BOUVATTIER

J-H Bernardin de SAINT-PIERRE (1737-1814)

Né au Havre (76), il montre dès l’enfance un esprit rêveur et aventureux ; d'un caractère inquiet, irritable, il est facilement rebuté par les difficultés et les devoirs. L’insuccès de la lecture publique de Paul et Virginie jette l'auteur dans un tel doute qu'il faillit détruire son ouvrage. C'est aujourd'hui sa plus célèbre composition !

Publication de La Piterne

La chaumière indienne

 

Hippolyte SAUVAGE (1823-1914)

Né à Mortain (50), il appartient à une famille de magistrats. Un phrénologue, assure à sa mère qu'elle aurait un fils d'une intelligence très développée et d'un esprit charmant. Deux chutes graves, au collège, provoquent une semi-surdité qui entrave son avenir. Ses études terminées, il est avocat, puis bibliothécaire de la ville de Mortain, maire, délégué cantonal et juge de paix.

Publication de La Piterne

Légendes et traditions recueillies dans l'arrondissement de Mortain

Georges de SCUDÉRY (1601-1667)

Né au Havre (76), il fit partie de l’armée du duc de Savoie puis de Louis XIII. Dès ses premiers écrits, il se révéla comme un matamore littéraire, d’une vanité puérile et d’une réjouissante outrecuidance. Ses grands romans lui valurent sa réputation, bien que ces romans aient été écrits par sa sœur Madeleine.

Madeleine de SCUDÉRY (1607-1701)

Née au Havre (76), orpheline à 6 ans, elle est éduquée par son oncle, un ecclésiastique. Elle lance, en 1652, son salon littéraire qui donna le ton de la préciosité. Sous le nom de son frère Georges, elle est l’auteur à succès de longs romans galants, qui donnèrent lieu à une vogue de romans précieux proposant une vision idéalisée de l’amour.

 

Jean Regnault de SEGRAIS (1624-1701)

Né à Caen (14), il fait ses études au collège des Jésuites, où il compose plusieurs œuvres poétiques, un roman et une tragédie. Après trente ans passés dans la capitale, lassé du tourbillon de la cour, il retourne dans sa contrée natale, qu’il appelle "ma célèbre patrie, et ma première amour".

 

Épiphane SIDREDOULX

Pseudonyme utilisé par Prosper BLANCHEMAIN

 

TEHCOC-SIAHEUKARB

Pseudonyme collectif utilisé par Léon BRAQUEHAIS et Jean-Benoit-Désiré Cochet

 

Georges THOURET (1866-19..)

Né au Havre (76), c’est dans sa ville natale qu’il médita ses Binettes et Rêveries, recueil de poèmes qui lui valut des encouragements de quelques maîtres. Il collabore à de nombreux journaux et revues. Il a fondé et dirigé la Gerbe Normande et le journal Le Républicain (du Havre). Un large souffle panthéiste et social anime l’écrivain : « il épouse les détresses fraternelles et sublimise l’angoisse humaine ».

 

Paul TOUTAIN (1848-1925°

Véritable nom de Jean REVEL

Jacques TRÉMORA

Pseudonyme collectif utilisé par Léon ÉPINETTE

Léo TRÉZENIK

Né à Rémalard (61), Léon ÉPINETTE, fils de quincaillier suit des études à Vannes, son pseudonyme Léo TRÉZENIK signifie épinette en breton. Il utilise les noms de Jacques TRÉMORA (articles) et Pierre INFERNAL (poésie). Il s’installe à Paris où il fonde la revue La Nouvelle rive gauche. Les littérateurs d'avant-garde y collaborèrent, dont Henri de RÉGNIER, Jean MORÉAS, WILLY et Paul VERLAINE.

Publications de La Piterne

Histoires normandes

La troubleuse d'hommes : Collection "Vite Lu" n°56

 

René TRUNGY

Né à Bayeux (14), Gabriel JORET-DESCLOSIÈRES (1828-1913) étudie le droit à Paris puis devient notaire, avoué, avocat ; il collabore à des revues juridiques. Il écrit son unique roman à la gloire de son pays natal avec le pseudonyme de René TRUNGY. Il lance en 1880 une souscription pour sauver la dernière roche dite « Demoiselles de Fontenailles », les travaux n'empêchent pas la mer d'en venir à bout !

Louise VALLORY

Née à Alençon (61), Louise BOULLAY (1824-1879) publie sous le pseudonyme de Louise VALLORY, nom de sa mère. Pour s’être aventurée dans un domaine considéré par les hommes comme leur étant réservé, elle est victime de persécutions journalistiques, malgré le soutien de George Sand et Jules Michelet. À sa mort, elle lègue à sa ville natale d’Alençon une rente pour l’éducation d’un jeune homme.

Publication de La Piterne

Madame Hilaire

Marie-Catherine de VILLEDIEU

Née à Alençon (61), Marie-Catherine DESJARDINS (1640-1683) est très jeune quand ses parents se séparent, ce qui lui donne une indépendance et une liberté rares pour l’époque. Amoureuse du sieur de VILLEDIEU, elle voit son amant mourir au siège de Lille et se fait considérer comme sa veuve. Les succès s’enchaînent de 1669 à 1675 ; elle invente le genre littéraire du roman-mémoires.

WILLY

Né à Villiers-sur-Orge (91), Henry GAUTHIER-VILLARS (1859-1931) est l'aîné du directeur d'une maison d'édition. En mettant son enfant en nourrice, il rencontre COLETTE qu'il épouse. Boulevardier polisson, critique musical, il signe une centaine d'ouvrages  et participe à la revue Lutèce, fondée par Léo TRÉZENIK ; il est connu pour avoir fait travailler de nombreux « prête-plumes ».

Publication de La Piterne

Histoires normandes (avec Léo TRÉZENIK)

 

Roi d'YVETOT

Pseudonyme utilisé par Alcide Pierre GRANDGUILLOT