Guillaume ALEXIS (14..-15..)

Poète et homme d'église, il est surnommé "le bon moine de Lyre" parce qu'il est d'abord religieux bénédictin dans l'abbaye de ce nom (Eure). Il devient prieur du monastère de Burry, dans le Perche, et compose plusieurs ouvrages en vers et en prose, pleine de grâce et de naïveté.

Il entreprend par dévotion le voyage de Jérusalem ; il s'y trouve en 1486.

Alphonse ALLAIS (1854-1905)

Né à Honfleur (14), ce fils de pharmacien commence sa carrière d'humoriste en préparant de faux médicaments dans l'officine paternelle. Préférant la fantaisie aux études, il se consacre à la photographie. Grâce à ses écrits humoristiques, il connaît le succès. Reconnu pour sa plume acerbe et son humour absurde, il est renommé pour ses calembours et ses vers holorimes.

Christophe ALLARD (1849-1912)

Né à Rouen (76), il est un homme de culture : avocat, sociologue, historien et musicien. En 1886, il est accueilli au sein de l'Académie des Sciences, Belles lettres et Arts de Rouen ; son discours d'introduction est consacré à « la conquête et la perte de la Nouvelle-France ». Il accepte les responsabilités au sein de l'association et atteint la présidence en 1905.

 

Ed. ALLONY

Pseudonyme utilisé par Eugène de LONLAY

Ernest AMELINE (1825-1893)

Né à Caen (14), il est négociant puis poète. Ses premiers recueils paraissent en 1882. Connu comme collaborateur de V. Tissot avec qui il signe plusieurs ouvrages. Il publie deux recueils et trois romans dans les dernières années de sa vie. II est le grand-père du journaliste Marc Sangnier.

Jacques ANCELOT (1794-1854)

Né au Havre (76), il commence en écrivant des pièces de théâtre avec succès. Il est conservateur de la bibliothèque de l’Arsenal et bibliothécaire du roi. Démis de ses fonctions de bibliothécaire au moment de la Révolution de Juillet, il s'emploie à écrire des vaudevilles. Poète, romancier, auteur dramatique, il échoue à l'Académie contre Victor Hugo ; il est élu le 25 février 1841.

Édouard d'ANGLEMONT (798-1876)

Né à Pont-Audemer (27), ce fils de commissaire de la Marine occupe un premier emploi dans cette administration.

Fervent légitimiste, il rédige en vers des odes, un poème en quatre chants et une comédie en un acte, avant de composer ses Légendes françaises, en deux volumes.

Il se fit une réputation et obtient les lauriers académiques : six fois en quinze ans.

 

Théodore ANNE (1797-1869)

Né à Rouen (76), il entre dans l'armée en 1814 et la quitte en 1830. Avant tout auteur dramatique : vaudevilles, opéras, pièces mêlées de chants, il compose pour les plus grandes scènes parisiennes. Rédacteur au journal La France, il est aussi critique théâtral de l'Union et collabore à la Revue et gazette des théâtres. Romancier, il publie une dizaine de titres.

 

Max d'APREVAL

Pseudonyme utilisé par Eugène de LONLAY

 

Danielle d'ARTHEZ (1863-1929)

Née à Tinchebray (61), Mathilde GAUTIER a choisi le nom de Danielle D'ARTHEZ pour publier une quinzaine de romans. Ce pseudonyme est la féminisation d'un personnage de la Comédie humaine de Balzac, pauvre mais sérieux, travaillant sans cesse à l’écriture d’un roman. Les raisons de ce choix sont inconnues, mais certainement pas involontaires.

 

Agathe AUDLEY (1809-1...)

Née à Rouen (76), elle est l'auteur de biographies de grands musiciens (Chopin, Schubert, Beethoven), plusieurs fois rééditées, et de traductions de l'anglais. Deux titres prêtent à croire qu'elle s'écarta parfois de sa passion musicale : Histoire de Madame de Chantal (1842) et La veillée de la chaumière et de l'atelier (1852)

Marie-Catherine d'AULNOY (1651-1705)

Née à Barneville-la-Bertran (14), elle épouse François de La Motte, baron d’Aulnoy en Brie, à seize ans. Elle s'en sépare dans des conditions rocambolesques. Femme d'esprit et scandaleuse elle est à l'origine du genre écrit du conte merveilleux au sein duquel, elle insuffle un esprit subversif en usant d'allégories et de satires. L’Île de la félicité est le premier conte de fées publié en France.

 

Stanislas Auguste AUTIN (1809-1889)

Né à Harfleur (76), d’un père boulanger, il signe aussi « un batteux en grange ». Artiste-peintre, il se passionne bientôt pour la photographie naissante, le daguerréotype, art qu’il pratique d’abord en itinérant avant de se fixer au Havre. Il crée en 1841 Le Courrier d’Ingouville, éphémère journal littéraire et collabore à plusieurs revues. Il meurt à Harfleur.

 

Joseph d'AVENEL (1810-1891)

Né à Heussé (50), il sait conjuguer l’amour de son coin de Normandie avec celui des études historiques. Il est élu maire de sa commune natale et conseiller général de son canton. Vice-président de la Société d'archéologie des arrondissements d'Avranches et de Mortain, il est l'auteur de romans, de poèmes et d'études historiques ou religieuses.

 

Louis BAILLEUL (1829-1900)

Né à Saint-James (50), il est chef de bureau au ministère de l'Instruction publique, ce qui lui laisse beaucoup de temps pour écrire de nombreux romans. Il s'inspire aussi de la vie américaine, avec l'aventure du far-west. À la retraite, il revient dans sa ville natale et se consacre à l'arboriculture et l'horticulture qu'il met en livre : le Jardinier moderne est son dernier ouvrage.

 

Amable BAPAUME (1825-1895)

Né à Yvetot (76), professeur à Paris, il publie un premier roman, Juana la Lionne, en 1847. Ayant abandonné l'enseignement, il contribue à la presse par des articles humoristiques ; son imagination débridée et le ton joyeusement moqueur se retrouvent dans ses romans, qu'il continue à publier jusqu'à un âge avancé.

Publication de la Piterne

Les requins de Paris : 1-La vengeance de Galathée - 2-Bataille de coquins

L'anniversaire : Collection "Vite lu" n°27

Jules-Amédée BARBEY d'AUREVILLY (1808-1889)

Né à Saint-Sauveur-le-Vicomte (50), il situe ses récits en Norman-die. La région, la vie provinciale et ses impressions d'enfance forment un atout de son talent : Le premier milieu dans lequel ont trempé les poètes, voilà l'éducation ineffaçable, la véritable origine de leur genre de talent, ce qui damasquine et fourbit leur acier, ce qui en décide le fil et les reflets, écrit-il dans une lettre.

Publication de la Piterne

Le chevalier Des Tombes

 

Pierre BARBEY D'URQUIL (1753-1816)

Né vraisemblablement à Fécamp vers 1753 (76), il est bachelier et licencié de la Faculté de Caen. Il exerce la profession de Lieutenant de la sénéchaussée de Fécamp et s’éteint à Neuchâtel. Sa production littéraire comprend des récits et des témoignages de la Révolution ; certains titres lui ont été attribués sans certitude.

Louis BASCAN (1868-1944)

Né à Paris, il suit des études littéraires et devient professeur dans différentes écoles normales, dont Caen. Ce séjour en Normandie lui permet de collecter des légendes régionales.

Après une carrière d'enseignant et de militant, il s’installe à Viroflay pour sa retraite. Louis Bascan rejoint la Résistance ; il est déporté à Buchenwald où il meurt le 8 novembre 1944.

Biographie au Musée de la Résistance

Publications de la Piterne

Légendes normandes

Monologues normandes

Gaston Achille BASILLE (1874-1899)

Né à Rouen (76), il se marie en 1897 et devient entrepreneur de débarquement. Pour loisir, il chante en public des textes de sa composition que lui suggèrent les événements locaux. Il songe à les grouper en un livre, mais alors que son épouse attend un second enfant, il décède à 25 ans. Sa famille publie les œuvres posthumes de cet ironiste bon-enfant.

Paul BAUDRY (1825-1909)

Né à Rouen (76), il est capitaine de la garde nationale sous la Restauration, administrateur de la cathédrale et propriétaire du château de la Motte. Il devient président du conseil de fabrique de l'église Saint-Sever. Cofondateur du premier bureau de la Société des Bibliophiles normands, il est membre de la commission des Antiquités de la Seine-Inférieure et de la Société de l'Histoire de Normandie

Publication de la Piterne
Rue de la Porte-aux-Rats : Collection "Vite lu" n°38

 

Alain BAUQUENNE

Pseudonyme utilisé par Octave MIRBEAU

 

Marc Adolphe BAYEUX (1829-1882)

Né à Caen (14), Bayeux Adolphe MARC inverse ses prénom et patronyme pour composer son nom d’écrivain. Il collabore à plusieurs journaux parisiens, écrit plusieurs romans et une pièce de théâtre. Il puise son inspiration dans sa région natale pour composer son premier ouvrage publié.

 

Victor BAYLE (1865-1927)

Né au Havre (76) où son père est papetier, Victor Jules Constant reste célibataire. Il collabore à des revues locales : le Farfadet, la Cloche Havraise. Photographe, il signe un cliché sur le vieux Havre - Quai de Southampton 71. À sa mort à Grasse (06) il est éditeur ; toujours domicilié au Havre, il lègue plusieurs propriétés la ville.

 

Edmond BAZIRE (1846-1892)

Né à Rouen (76), il entre à La Marseillaise dès sa fondation. En 1870, il est arrêté pour avoir crié Vive la République au passage de l'Empereur. Favorable à la Commune, il voyage à travers l'Europe, puis rentre à Paris où il signe des articles politiques sous son nom et des critiques d'art avec le pseudonyme d'Edmond JACQUES
Son œuvre littéraire comprend des poèmes et une comédie en vers La Berceuse

Henri BEAUCLAIR (1860-1919)

Né à Lisieux (14), il est rédacteur en chef du quotidien Le Petit Journal et collabore à de nombreux journaux et revues. Son goût et le talent pour le pastiche et la satire caractérisent ce provincial émigré dans la capitale, qui s'affirme brillant journaliste. Avec le romancier Gabriel Vicaire, il cosigne Les Déliquescencespoèmes décadents sous le nom collectif de Adoré FLOUPETTE.

Publications de la Piterne

Tapis vert

La ferme à Goron

André BEAUNIER (1869-1925)

Né à Évreux (27), le fils d'avoué entre à l'École normale supérieure en 1890. Il est rédacteur d'une chronique littéraire à la Revue des deux Mondes puis éditorialiste et critique dramatique à l'Écho de Paris. Romancier, il publie également des ouvrages de critique littéraire.

Publication de la Piterne

L'anniversaire :  Collection "Vite lu" n° 08

 

Paul BEN

Né au Havre (76), Paul Benjamin CHAREAU est l'auteur d'un recueil de fables. Il publie quelques pièces de vers et de satires, des chansons et des poésies de circonstances.

Il est connu pour les ouvrages signés de son pseudonyme Paul BEN : la Science de bien vivre, ou Monographie de la cuisine (1844) et le Fils du fermier, en 2 volumes.

Publication de la Piterne

L'art culinaire en province :  Collection "Vite lu" n° 50

 

Catherine BERNARD (1662-1712)

Originaire de Rouen (76), elle serait la nièce de Corneille. À 17 ans, elle débarque à Paris et pénètre les milieux littéraires. Elle sort une nouvelle, puis des romans, des pièces de théâtre. L'Académie française couronna 6 fois ses romans et ses tragédies. Mademoiselle Bernard, dit Fontenelle, a pour but, dans ses romans, de combattre le penchant qu'on a pour l'amour. Aussi s'y trouve-t-on que des amants malheureux. Elle ne se maria jamais.

 

BERNARDIN DE SAINT-PIERRE

Nom attribué à Bernardin de SAINT-PIERRE

 

Jean BERTOT (1836-1929)

Né à Bayeux (14), d’abord élève à l’École des langues orientales, il entre à l’École des beaux-arts dans la section architecture.

Il dirige la critique artistique du Journal de Caen et fonde le Courrier artistique et littéraire. Il publie plusieurs romans sous forme de feuilletons, des récits d’excursions et de tourisme, ainsi qu’une nouvelle L'invisible aimée qui a un grand succès. Comme architecte, il écrit des ouvrages à la fois techniques et artistiques.

Publication de la Piterne

L'invisible aimée :  Collection "Vite lu" n° 03

Charles BIRETTE (1878-1941)

Né à La Bouillonière (50), dans une famille de cultivateurs aisés, il fait ses études à Valognes puis au noviciat. Ordonné prêtre, il est envoyé au Canada, puis revient en Bretagne. Mobilisé comme infirmier et libéré début 1919, il est professeur à Cherbourg puis à Agneaux et Caen. En 1940, son état de santé l'oblige à se retirer et il meurt à l'hôpital de Dinan.

 

Paul BLAISE

Pseudonyme utilisé par Fernand HUE

 

Prosper BLANCHEMAIN (1816-1879)

Né à Rouen (76), il étudie le droit, devient bibliothécaire au ministère de l’Intérieur, épouse la fille d’un député et se livre à son goût pour les lettres et la bibliographie. Poète aux productions faciles, il obtient des mentions aux concours de l’Académie française et devient maître ès Jeux floraux. Comme bibliophile, il fournit des articles au Bulletin du bouquiniste et publie des éditions de poètes et d’écrivains. Il écrit sous le pseudonyme d’Épiphane SIDREDOULX

 

Pierre Corneille de BLESSEBOIS (1646-1700)

Né à Verneuil-sur-Avre (27) il est condamné en 1681 aux galères à perpétuité. Déclaré invalide au bout de trois ans, il est vendu comme « engagé » aux colons de Guadeloupe. Il recommence à intriguer en se faisant passer pour sorcier. Ses œuvres ont un fort accent autobiographique fondé sur une vie aventureuse et licencieuse

Publications de la Piterne

Le zombi du Grand-Perou

Le lion d'Angélie

 

Léonor BLOUIN (1847-19..)

Né à Vessey (50). Il devient prêtre et s’intéresse à la vie traditionnelle dans la campagne normande avec ses travaux, ses croyances et ses réjouissances. Il est membre titulaire de la société d’archéologie, de littérature, sciences et arts d’Avranches. En 1901, il est curé du Mesnil-Amey, non loin de Saint-Lô.

Fortuné du BOISGOBEY (1821-1891)

Né à Granville (50), il est l'auteur de romans judiciaires, policiers et historiques. Écrivain prolifique, il compte plus de 60 œuvres à son actif, qui ont connu une grande diffusion et ont fait l'objet de traductions.  De son vrai nom ABRAHAM-DUBOIS, il adapte pour écrire l'ancien nom de sa famille avant la Révolution : ABRAHAM DU BOISGOBBÉ.

Publications de la Piterne

Une affaire mystérieuse

Le pouce crochu

Albert BOISSIÈRE (1864-1939)

Né à Thiberville (27). il collabore à la Revue d’art. Poète humoristique, il écrit trente-deux romans dont plusieurs parurent en feuilletons dans le Figaro. Son univers est celui du polar, mixé à l'humour : ainsi, il invente M. Marathon, le juge d'instruction comique qui se trompe avec entêtement.

Publication de la Piterne

Entre toutes les femmes

Amélie BOSQUET (1815-1904)

Née à Rouen (76), elle débute sa carrière littéraire à 19 ans sous le pseudonyme d'Émile Bosquet. Elle dépeint les luttes religieuses au sein des familles, les ouvriers de filatures, etc. Flaubert a en haute estime son talent. La Normandie romanesque et merveilleuse est l'ouvrage de référence des folkloristes qui ont recueilli contes, légendes et traditions de Normandie.

Publications de la Piterne

La Normandie romanesque et merveilleuse

Une déception :  Collection "Vite lu" n° 33

La relique :  Collection "Vite lu" n° 19

Une fille du peuple :  Collection "Vite lu" n° 13

 

Louis-Léonard BOUDIN (1827-1918)

Né à Honfleur (14) dans une famille de marins, il est le frère cadet du peintre Eugène Boudin. Les deux garçons sont très liés et Louis est témoin au mariage d’Eugène célébré en 1863 au Havre. Il est alors typographe. Il collabore à divers journaux havrais sous le pseudonyme de BUFFET-LABRUYÈRE et écrit des nouvelles. En 1899, il donne au musée du Havre des œuvres de son frère.

Louise BOULLAY (1824-1879)

Véritable nom de Louise VALLORY

 

Henri BOURGEOIS (1870-1936)

Né à Trun (14), il est ordonné prêtre du Diocèse de Rouen en 1894, puis chanoine honoraire en 1916. Professeur à la Maîtrise Saint-Évode de Rouen de 1894 à 1923, il est directeur diocésain de la Fédération des œuvres catholiques de jeunes filles à partir de 1923.

 

Elphège BOURSIN (1836-1891)

Né à Falaise (50) il collabore à divers journaux, rédacteur en chef du Progrès libéral de Toulouse, puis entre à La Marseillaise et entreprend la publication de brochures de propagande radicale qu’il signe Père Gérard. Membre de la Société des gens de lettres, Officier d'académie, il contribue à créer l’Association des journalistes républicains en 1880. Resté Normand de cœur, il fut également le cofondateur de la Société littéraire et artistique, la Pomme.

Publication de la Piterne

L'huissier de Touranges :  Collection "Vite lu" n° 04

Antoine Alexandre BOUTEILLER (1833-1912)

Né à Varengeville-sur-Mer (76), instituteur dans un petit village de la côte - nommé Officier d'académie, il devient rédacteur à la Vigie de Dieppe, à l’Écho des Campagnes, au Journal de Dieppe, et à la Gazette des Bains. Bibliothécaire-adjoint de la Ville de Dieppe, il est membre de la Société des Gens de Lettres et correspondant de l’Académie héraldique italienne.

Ernest BRIENS (835-1907)

Né à Cérences (50), il mène une carrière politique : maire, conseiller général du canton de Lessay, député puis sénateur de la Manche, préfet de la Corrèze, etc. D'abord proche de la majorité opportuniste, il se rapproche des radicaux anticléricaux, ce qui provoque sa défaite en 1906. Il écrit un roman et du théâtre sous le pseudonyme d'Ernest DUCHÊNE, comme la pièce Les Charmes de Suzette ou le monologue En retard !

 

Léon BOUTRY (861-1919)

Né à la Chapelle-Moche (61), ce publiciste à Alençon signe en 1900 un article du Pays normand : Associé correspondant national de la Société des Antiquaires de France. Une note de Desdevises du Dézert en 1938 le présente comme "géographe, maître de conférences à la Faculté des Lettres de Clermont, tué le 20 septembre 1919"

 

Jules BOUVATTIER (1843-1917)

Né à Avranches (50), où son père était maire, il commence une carrière de sous-préfet puis revient comme avocat à Avranches. Par deux fois, il est député de la Manche. Il écrit une rubrique quotidienne dans Le peuple français sous le pseudonyme de SAINT JULIEN et devient rédacteur du journal La Croix. Il meurt à Paris pendant la Grande guerre.

Publication de la Piterne

Amours de sous-préfet

 

Léon BRAQUEHAIS (1862-1901)

Né au Havre (76), il se destine à l'enseignement, mais il débute sa carrière en qualité de commis de librairie, puis sous-bibliothécaire municipal. Fureteur chanceux, il sauve de la destruction documents, gravures, dessins et nombre de livres ou brochures dont il remplit son habitation. Membre de la Société française d’archéologie, il s'intéresse à l'histoire et aux personnalités locales ; il écrit avec Jean-Benoit-Désiré Cochet sous le pseudonyme collectif TEHCOC-SIAHEUKARB.

 

Raitif de LA BRETONNE

Pseudonyme utilisé par Jean LORRAIN

 

Alfred BRION (1861-191.)

Né à Vimoutiers (61), fils d’un cordonnier, il passe toute sa vie dans sa ville natale où il devient géomètre. Quand il publie une Histoire de Vimoutiers en 1869, il est employé à la mairie. Il est également trésorier de la Caisse d’épargne et économe de l’hospice de cette ville. Il décède rentier à 57 ans.

 

Victor BRUNET (1849-1...)

Né à Landelles-et-Coupigny, (14) il est greffier à Vire et consacre la majeure partie de son temps à des recherches sur l'histoire, le folklore et les coutumes et légendes normandes. Il écrit aussi sous le pseudonyme Jean de LA CLOCHE. Ses œuvres furent principalement consacrées au Cotentin et au Calvados.

 

BUFFET-LABRUYÈRE

Pseudonyme utilisé par Louis-Léonard BOUDIN

 

François de CAILLIÈRES (1645-1717)

Né à Thorigny-sur-Vire (50), ce diplomate gagne sa réputation d'écrivain grâce à un ouvrage sur les mérites respectifs des Anciens et des Modernes. Élu à l'Académie française en 1689, sans mariage, ni héritiers, il laisse toute sa fortune aux pauvres. Son ouvrage, De la manière de négocier avec les souverains, est un classique de la négociation, la diplomatie et le management.

Alfred CANEL (1803-1879)

Né à Pont-Audemer (27), étudie le droit et s'inscrit au barreau de sa ville natale ; il occupe des fonctions électives. Versé dans la connaissance de la Normandie, il laisse des mémoires et des études sur les antiquités de la Normandie. Il fonde la bibliothèque de Pont-Audemer en 1834 et en est le bibliothécaire jusqu'en 1852. Il a utilisé les pseudonymes Jean CHOUART et Jérôme POINTU.

Charles Alfred CANIVET (1839-1911)

Né à Valognes (50), le fils de professeur entre à l'Université avant de se tourner vers le journalisme en 1873. Il écrit une chronique quotidienne sous le pseudonyme de Jean de NIVELLE. Sous son nom ou son pseudonyme, il publie des nouvelles,  des poèmes et des romans où il met en scène son pays bas-normand.

Publications de la Piterne

La veuve du major :  Collection "Vite lu" n° 01

La pension de Jeannot :  Collection "Vite lu" n° 24

La petite sœur :  Collection "Vite lu" n° 48

 

CARILLON

Pseudonyme utilisé par Joseph L'HOPITAL

 

Marie-Anne CARON (1847-1...)

Née à Dieppe (76) dans le faubourg du Pollet, elle est la fille d’un conducteur des Ponts et Chaussées. Elle compose un Recueil de mélanges destiné aux jeunes personnes des pensionnats et vendus au profit des pauvres. L’ouvrage, publié à Vire en 1860, alors que la fillette n'a que 13 ans, est accompagné d’une liste de 142 souscripteurs. Rien ne laisse penser qu'elle ait écrit autre chose.

 

Charles CARTIER (1832-1920)

Véritable nom de Charles MÉROUVEL

 

Louis CAUCHIE (1804-1888)

Né à Pont-Audemer, (27) d’un père cordonnier, il devient prêtre. D’abord professeur au petit séminaire, il est ensuite chanoine et secrétaire général de l’évêché d’Évreux. Il publie Le procès pour rire ou le chapitre de la cathédrale d’Évreux traduit devant les grandes assises du courrier de l’Eure en 1844. Il décède à Évreux

 

Jean de CAUL (XIVe - XVe)

Né à Caudebec-en-Caux (76), alors capitale du pays de Caux. Poète et philosophe, il serait l’auteur d’un roman en vers la Quenouille spirituelle et d’un poème sur la mort et du jeu de l’or.  Il aurait appartenu à un ordre religieux.

 

Jean CAUVAIN (1826-1879)

Né à Dieppe (76), il est fils naturel d’une couturière en hardes. Célibataire et homme de lettres, il publie en feuilleton des romans populaires, parfois écrits avec Octave Féré. Il compose aussi des vers et des paroles de chanson et fréquente Victor Hugo. Il sert comme volontaire dans le 113e bataillon de marche pendant la guerre de 1870. Il meurt à Paris.

 

Félix CHAPISEAU (1857-1927)

Né à Ouarville (28), il se révèle fin observateur de la société percheronne et beauceronne de son époque. Grand amoureux du Perche, il estime que les deux terroirs sont jumeaux et qu'il est impossible de les dissocier d'un point de vue culturel.

 

Paul Benjamin CHAREAU (1804-1872)

Véritable nom de Paul BEN

 

Alain CHARTIER (1386-1449)

Né à Bayeux (14), secrétaire des rois Charles VI et Charles VII, ses contemporains l'estiment « Excellent orateur, noble poète, renommé rhétoricien, père de l’éloquence française » et Clément Marot l’appelle le bien disant en rime et en prose. On raconte que Marguerite d’Écosse, épouse du Dauphin, le trouvant un jour endormi, lui donne un baiser en disant qu’elle ne baise pas la personne, mais la bouche dont sont sortis tant de beaux discours.

 

Claude CHATILLON (1776-1826)

Né à Rouen (76), il occupe à Paris un modeste emploi dans l’administration de la loterie de France et consacre ses loisirs à la poésie et la musique. Très tôt atteint d’une maladie incurable, il oublie ses douleurs par l’écriture, privilégiant les vers à la prose.

 

Victor CHAUVIN (1829-1866)

Né à Argentan, (61) où son père est boulanger, il devient professeur et homme de lettres. Il est rédacteur en chef de la Revue de l’Instruction Publique, revue créée par Louis Hachette en 1842. Il écrit un ouvrage sur les romanciers grecs et latins et une histoire des collèges et lycées de Paris qui paraît l’année de sa mort, à moins de quarante ans, à Paris.

Charles Julien LIOULT DE CHÊNEDOLLÉ (1769-1833)

Né à Vire (14), il montre une vocation pour la poésie, émigre et fait deux campagnes dans l’armée de Condé, il rencontre Rivarol et Klopstock. À Paris, il côtoie Chateaubriand. Il se marie en 1810 en Normandie, professeur de littérature à Rouen puis inspecteur de l’académie de Caen. Il finit ses jours dans sa province natale.

Charles de CHENNEVIÈRES-POINTEL (1820-1899)

Natif de Falaise (14), il débute dans les lettres en écrivant dans des recueils locaux, des volumes anonymes ou sous des pseudonymes, dont Jean de FALAISE. À son mariage, Chennevières ajoute le nom de Pointel à son patronyme. Inspecteur des Musées de province, il s'intéresse aux traditions de son pays natal.

Publications de la Piterne

Contes normands de Jean de Falaise

Le fils du gendarme :  Collection "Vite lu" n° 28

La fin du monde :  Collection "Vite lu" n° 32

Les caprices de Manette :  Collection "Vite lu" n° 40

 

Henry de CHENNEVIÉRES (1858-1946)

Né à Bellême (61), il est le fils du marquis Charles de Chennevières-Pointel. Il se marie en 1890 à Paris. Conservateur au musée du Louvre, historien et critique d’art, il est connu pour son ouvrage sur les dessins du Louvre.Il écrit un roman en plusieurs tomes et distingue en littérature en déclarant "la guerre aux pronoms relatifs". Il meurt à Arcachon (33) en 1946.

 

Jean CHOUART

Pseudonyme utilisé par Alfred CANEL

 

L-J CHRÉTIEN (18..-18..)

Né à Joué-du-Plain, (61), il ajoute son lieu de naissance à son patronyme. Auteur de plusieurs essais très rapprochés dans le temps (1834 à 1842) sur la région d'Argentan et à caractère historique, il annonce une Histoire d'Argentan et une statistique sur l'arrondissement, qui n'ont pas paru.

 

CIVILIS

Pseudonyme utilisé par Gustave LEVAVASSEUR

 

Edmond COCHARD (1845-1867)

Né à Vaudry (14) d’un père maçon, il devient commis en écritures. Il publie à 18 ans plusieurs recueils de poésie et de vers mis en musique dont "une histoire d’une rose". Il meurt célibataire dans son village natal et dans la maison de ses parents.

 

Jean COCHET (1812-1875)

Né à Sanvic (76) et ordonné prêtre en 1836, il est Inspecteur des monuments historiques de la Seine-Inférieure à partir de 1849, et des monuments religieux pour le diocèse de Rouen à partir de 1861. Correspondant de l'Institut à partir de 1864, il est nommé Directeur du Musée départemental des antiquités en 1867. A aussi écrit avec Léon Braquehais sous le pseudonyme collectif TEHCOC-SIAHEUKARB.

 

Ernest COLLAS (809-1883)

Né à Alençon (61) d’un père procureur impérial, il fait une carrière de magistrat. En 1858, il est nommé chevalier de la Légion d’honneur, il est alors président du Tribunal de première instance et domicilié à Caen. En 1879, il est mis à la retraite. Membre de l’Académie des Sciences, Arts et Belles Lettres de Caen, il en devient le président. Il écrit des vers et publie un livre de fables.

 

Sophie COLLET DE CANTELOU (1842-19..)

Née au Havre (76), Sophie CASSAIN est institutrice à l'école communale de Graville-Sainte-Honorine, dont elle devient la directrice de 1889 à 1898. Sous son nom d'épouse, elle oriente son œuvre d'écrivain vers les publications enfantines et quelques ouvrages de pédagogie. Elle est la mère du poète et journaliste Robert COLLET DE CANTELOU.

 

Charles Denys de COLLEVILLE (1770-18..)

Né vers 1770, dans une famille de vieille noblesse du Calvados, il est garde du comte d’Artois, frère de Louis XVI, avant la Révolution. Il émigre en 1791 et revient en France sous le Consulat. Il écrit un roman pastoral en 1799. En 1815, soupçonné d’avoir été un espion au service de Napoléon, il rédige un « appel au roi (Louis XVIII) et à l’estime publique » pour laver son honneur.

 

Émile COLOMBEL (1826-1893)

Né à Évreux (27), fils d’un commissaire-priseur, il devient avocat puis bâtonnier de l’ordre des avocats d’Évreux, secrétaire perpétuel de la Société d’Agriculture, Sciences, Arts et Belles Lettres de l’Eure et officier d’Académie, membre de la Société des bibliophiles normands. Amateur de poésie, il publie Une soirée au Grand Saint Bernard. Mort à Paris après une longue maladie, ses obsèques sont célébrées dans sa ville natale.

 

Henri DATIN (1830-1917)

Né à Saint-Hilaire du Harcouet (50), fils d’un mégissier, il devient notaire dans cette ville et littérateur. Il partage son temps entre Paris et sa Normandie natale. Il écrit de nombreux romans de mœurs. Il s’intéresse aussi bien à l’histoire de sa région (Le pilori sur la chouannerie) qu’à la vie en Algérie (Le caravansérail). Il se retire dans son village natal où il meurt à un âge avancé.

Publications de la Piterne

Le quatrième galon :  Collection "Vite lu" n° 53

 

Eugène DEBONS (1817-1900)

Né à Rouen, dans une famille de riches négociants, Charles-Eugène est poète et chansonnier. Il appartient à plusieurs académies et sociétés savantes. Grand admirateur de Napoléon 1er, il concourt à l’érection de la statue de l’empereur sur la place de l’Hôtel de Ville de Rouen. Pour cela il est décoré de la Légion d’honneur. Il compose des vers jusqu’à un âge avancé et meurt à l’aube du XXe siècle dans sa ville natale.

Jacques DEBOUT (1872-1939)

Né à Rauville la Place (50), le chanoine René Roblot écrit sous le pseudonyme Jacques Debout. Jules Barbey d'Aurevilly et le futur Jacques Debout forment une généalogie spirituelle et littéraire fondée sur des valeurs d'attachement au terroir, de patriotisme, d'intrépidité dans le combat intellectuel et la foi catholique. En 1919, Jacques Debout reçoit le prix du Concours de Poésie de l'Académie française.

 

Jean-Eugène DECORDE (1811-1881)

Né à Bois-Héroult (76) où ses parents sont cultivateurs , il devient prêtre du diocèse de Rouen. Longtemps curé de Bures en Bray; il est membre de sociétés savantes, il écrit sur l’archéologie et l’histoire du pays de Bray et publie un dictionnaire du patois du pays de Bray. Il décède dans sa paroisse de Notre Dame d’ Aliermont.

 

Charles DEFODON (1832-1891)

Né à Rouen (76), pédagogue à l'origine de plusieurs réformes dans l'éducation des filles : il est à l'origine de la première exposition scolaire à Paris en même temps que l'Exposition universelle de 1867, il apporte sa collaboration à l'Ami de l'enfance, organe de la méthode française d'éducation maternelle. À côté de travaux théoriques, il produit des recueils de fables et de contes.

 

Lucien Ernest DEGRON (1834-1909)

Né à Rots (14) de parents cultivateurs, il est le frère de Xavier-Gustave. Licencié en droit, il travaille à la banque de France. En 1883, il se marie à Rots (au domicile de la mariée !). Il devient historien et critique littéraire, très présent dans la presse locale. Il meurt dans son village natal dont il a été maire un temps.

 

Xavier Gustave DEGRON (1831-1896)

Né à Rots (14) de parents cultivateurs, il est le frère de Lucien Ernest. Devenu prêtre, il est le premier aumônier de l’Hospice Général de Caen et curé de Brouay. Il écrit des articles sur des questions religieuses et un appel en faveur des soldats français prisonniers en Allemagne en 1870. Il meurt dans son village natal.

 

Marie Caroline DELABARRE (1796-1846)

Née à Rouen (76) dans un milieu aisé, Marie-Caroline DELESTRE se marie en 1809 dans la même ville avec Christophe Delabarre, médecin. Le couple s’installe à Paris. En 1843 elle publie sous son nom d’épouse un roman en deux tomes Crimes et remords. Dédié à ses quatre filles, jeunes mariées ; l’ouvrage est, selon son propre aveu, inspiré d’un personnage réel et a une visée moralisatrice.

 

Raphaël Auguste DELARUE (15859-19..)

Né à Saint-Saëns (76), son père est domestique et sa mère modiste. Il serait devenu professeur libre. Il publie plusieurs ouvrages en prose et en vers dans les années 1880. En 1903 il reçoit les palmes académiques en qualité de critique musical et auteur dramatique.

Lucie DELARUE-MARDRUS (1874-1945)

Née à Honfleur (14), elle épouse Joseph-Charles MARDRUS, dont elle divorce en 1915. Elle laisse plus de 70 romans, recueils de poèmes, contes, nouvelles, récits de voyage, pièces de théâtre. Ses écrits  révèlent une peintre de la vie intime et de la nature, ils expriment son désir d’évasion et son amour de sa région. En 1923, elle fonde la Société des écrivains normands avec Charles Féret et participe en 1927 au championnat de France d'échecs féminin.

Publication La Piterne

Comme tout le monde

 

Paul DELASALLE (1812-1845)

Né à la Haye du Puits (50), fils d’un receveur de l’enregistrement, il fait des études à Paris où il est élève de Michelet et adopte les idées des Saint-Simoniens. Un temps avoué à Mamers, il choisit de se rapprocher de la capitale et se consacrer à des travaux littéraires. Auteur de vers et de prose, il publie des articles dans les revues régionales, des contes, des poésies et un ouvrage sur Charlotte Corday. Il meurt à Auteuil.

 

Paul DELESQUES (1854-1912)

Né à Rouen, il est rédacteur au Nouvelliste de Rouen, au Patriote de Normandie puis au Havre-Éclair. Il est passionné par l’histoire de sa ville natale et poète. Il crée un type de paysan cauchois, le Pè Malandrin qu’il se plaît à incarner en de multiples occasions. Il meurt à Sainte-Adresse, près du Havre, à 59 ans.

 

Louis DELESTANG (1756-1831)

Né à Mortagne-au-Perche (61) où son père est conseiller du roi, lieutenant civil et militaire, il étudie au Collège d’Alençon. Administrateur de l’Orne en l’an VI, il devient sous-préfet de Mortagne sous le Premier Empire. Il a beaucoup écrit mais peu publié, et laisse des travaux statistiques et philologiques, ainsi qu’une histoire civile et littéraire du Perche. Il meurt dans sa ville natale.

 

Clément Émile DÉLIÉ (1848-1...)

Né à Vernon ( 27), il est le fils d’un facteur rural. Marié à l’âge de 25 ans à la Neuve-Lyre, il devient receveur municipal et économe de l’hospice de Pont-Audemer. Il écrit des poésies et publie "la légende de Robert de Tranois" en 1883. Il utilise parfois le pseudonyme d’Émile MARINVAL.

 

Gustave DELORME

Pseudonyme utilisé par Gustave LEVAVASSEUR

 

Dieudonné DERGNY (1830-1902)

Né à Preuseville (76), il est cultivateur comme ses parents et s’intéresse très tôt à l’histoire locale et aux antiquités. Auteur de plusieurs ouvrages reconnus et consacrés à sa terre natale, le Pays de Bray, il rédige les Usages, coutumes et croyances ou livre des choses curieuses. Il décède au tout début du vingtième siècle.

Frédéric DESCHAMPS 51809-1875°

Né à Rouen (76), il entre au barreau de la ville en 1829, il y reste 45 ans. Il est bâtonnier de 1843 à 1847, puis huit fois de 1848 à 1873. En 1848, il est nommé Commissaire Général (Préfet) de Seine-Inférieure. Il publie des ballades et contes en vers dans le Précis de l'Académie des sciences et belles lettres de Rouen qu'il préside en 1857.

Publication La Piterne

Deux nuits en mer : Collection "Vite lu" n° 43

 

Nicolas Mary sieur des DESFONTAINES (v.1610-1652)

Né à Rouen (76), auteur fécond pour le théâtre, admirateur de Corneille. Il écrit trois romans dont les deux premiers sont supposés être de l’abbé René de Ceriziers.

 

 

Marie-Catherine DESJARDINS (1640-1683)

Véritable nom de Marie-Catherine de VILLEDIEU

 

Georges DESVISSES DU DÉZERT (1854-1942)

Natif de Lessay (50), sa carrière d'écrivain et d'historien le mène de Caen à Clermont-Ferrand ; il reste attaché à sa région natale, le Cotentin, et collabore avec divers journaux et revues locales, parfois sous le pseudonyme de Jean LALOUETTE.Il est aussi poète, critique littéraire, conférencier et auteur dramatique.

 

Charles DESMARETS (1602-1675)

Né à Dieppe (76) en 1602, il devient oratorien et prêtre. Il est nommé curé de Sainte-Croix près de l’abbaye de Saint-Ouen à Rouen. Confesseur de Madeleine Bavent, religieuse du monastère Saint-Louis de Louviers, convaincue du crime de magie, il en a relaté l’histoire.

Gustave DESNOIRESTERRES (1817-1892)

Originaire de Bayeux (14), il débute dans la carrière des lettres en 1845 ; il publie plusieurs romans avant de s'intéresser au XVIIIe siècle et plus particulièrement au personnage de Voltaire. Son écriture peint de préférence le tableau des mœurs et des personnages historiques. Il fait représenter Monsieur Prosper, une comédie en un acte.

Publication de La Piterne

Les talons rouges

 

Alfred DIEUSY (1810-1...)

Né à Rouen (76), il entre en 1839 comme caissier puis agent général de la Caisse d'Épargne de Rouen et se distingue comme auteur d'ouvrages d'érudition. En 1877, il s’enfuit après avoir escroqué 460 229 francs à 230 déposants (Journal de Rouen, 15/02/1877)

Publication de La Piterne

Le bénédictin : Collection "Vite lu" n°12

 

Charles DIGUET (1836-1909)

Né à Ingouville (76), d’un père secrétaire du consul anglais au Havre. Il collabore à de nombreux journaux, devient secrétaire d’ Alexandre Dumas. Il publie de nombreux ouvrages en tous genres : étude, poèmes, vaudeville, avec comme domaines de prédilection la chasse et la galanterie. Il a aussi consacré un ouvrage au Havre : ses monuments et ses ouvrages historiques. Il meurt à Mantes.

 

Frédéric DILLAYE (1848-1917)

Né à Villedieu-les-Poêles (50) où son père est négociant, il devient fonctionnaire au Ministère des Finances. Il collabore à différents journaux, écrit plusieurs romans (l’action de La filleule de Saint-Louis, se situe à Villedieu-les-Poêles). Il s’intéresse particulièrement à l’art naissant de la photographie auquel il consacre plusieurs ouvrages. En 1897, il perd sa femme dans l’incendie du Bazar de la Charité et meurt, vingt ans plus tard, à Bourg-la-Reine.

Publication de La Piterne

Le boudin de Pâques suivi par Le dernier des Penn-Môr : collection "Vite lu" n°20

Auguste DORCHAIN (1857-1930)

Vit son enfance à Elbeuf-sur-Seine (76) et fait ses études au lycée de Rouen avant d’étudier le droit à Paris. Il s’intéresse surtout à la poésie et se passionne pour Corneille dont il écrit une biographie. Récompensé à plusieurs reprises par l’Académie française, il est décoré de la Légion d’honneur. Il meurt des suites d’un accident de voiture.

 

Pascal DORÉ (1823-1...)

Né à Rouen (76), fils d’un huissier, il est cité par Otto Lorenz comme l’auteur d'un seul roman. En 1858, il devient avec son épouse le rédacteur en chef de "La chronique rose", un journal qualifié de coquet, suite du journal "La Pénélope", devenu "Paris-caricature". Madame Doré y babille de ses lèvres roses une charmante chronique du mois (Histoire anecdotique et critique de la presse parisienne)

Publication de La Piterne

Une intrigue masquée

 

Bon-Jean-François DOSBER (1743-1799)

Né à Sainte-Mère-Église (50), ami de GOETHE, il entre dans les cercles du mage CAGLIOSTRO et de la comtesse de LAMOTTE. Il publie un roman empreint de surnaturel. À la fin de 1791, il est arrêté et incarcéré brièvement ; ruiné, il doit vendre sa propriété d'Agneaux puis il exproprié du reste de ses biens.

Théophile DOUCET (1831-1891)

Né à Beaumont-le-Roger (27) dans une famille sans instruction, il est remarqué par le curé du village : Théophile réussit le concours d’entrée à Polytechnique, puis opte pour le Génie. Il démissionne de l’armée en 1863, et choisit l’enseignement. Il se révèle proche des milieux artistiques, publie des poèmes, sous son nom et sous le pseudonyme de MONTFRILEUX, et collabore à La Revue du Siècle.

 

Adolphe Victor DRAPPIER (1820-1858)

 

Né à Vernon (27) , référencé comme chansonnier et parolier pour la création, la traduction et l’adaptation de chansons. ; écrit aussi quelques nouvelles.

 

 

Ernest DUCHÊNE

Pseudonyme utilisé par Ernest BRIENS

 

Alphonse DUCHESNE (1825-1870)

Né à Livarot (14) d’un père marchand domicilié à Lisieux, il écrit d’abord des poésies.

Un temps professeur, il devient journaliste et rédacteur au Figaro. Il y fait paraître des billets sous le pseudonyme de JUNIUS; Il publie des contes et nouvelles. Pourvu d’une nombreuse famille, il meurt à Paris, le Figaro adopte les orphelins qu’il laisse.

 

Laurent DUCLOS (1803-1892)

Né à Beaubec-la-Rosière (76), le 28 frimaire an XII, de parents herbagers, il fréquente l’école communale de son village. Il compose des poésies à ses moments perdus, qu’il donne à l’Almanach du Pays de Bray. À l’âge de trente ans, il publie un recueil de chansons, se disant inspiré par Béranger. Il se marie en 1848 et a deux enfants. Après une vie de travail difficile, ayant perdu la vue, il meurt dans son village natal.

 

Antoine DUFRICHE DESGENETTE (1804-1878)

D’une ancienne famille d’Alençon, il naît à Paris au début du XIXe siècle. Son père François-Nicolas est jurisconsulte et littérateur, sa mère est libraire. Lui devient officier de la marine marchande. Il publie Le chansonnier du marin, voyage beaucoup et s’installe dans les Flandres comme professeur de français avant de revenir à Paris. Il est aussi connu comme linguiste amateur. Il meurt célibataire à Saint-Mandé.

 

Élestédant DUMÉRIL (1801-1871)

Né à Valognes (50), il est le cousin germain de Jules Barbey d’Aurevilly. Après des études de droit, il se voue à celle de la littérature médiévale. De santé très fragile, il oppose aux défaillances d’un corps ravagé par la souffrance sa volonté d’apprendre. À sa mort à Passy, il lègue un fonds de 6 000 volumes à la bibliothèque de cette ville.

 

Ernest DUMONT (1847-1919)

Né au Havre (76), où son père est commis de négociant, il gagne sa vie comme employé de commerce et consacre ses loisirs à l’étude des monuments, à l’histoire du Havre et de ses environs. Il est l’auteur avec Alphonse Martin d’une histoire de Montivilliers. travailleur infatigable, il n’a jamais recherché les honneurs. Très affecté par la guerre 14 /18, il meurt à Paris où son travail l’a conduit.

 

Paul-Émile DUMONT (1829-1887)

Né à Pont-Audemer (27), sa principale activité fut le journalisme.  Il collabora à Les Échos de Paris ; La Semaine ; Journal de la famille ; L'Illustrateur des dames ; L'Événement ; Le Pays. Sa carrière littéraire fut ponctuée par une quinzaine de romans et un livre de légendes et traditions recueillies dans son pays natal.

Publication de La Piterne

Légendes et traditions de mon pays

 

Fanny DUPIN DE SAINT-ANDRÉ (1844-1915)

Née à Luneray (76), Fanny de Coutouly épouse le pasteur Armand Dupin de Saint-André et devient auteur de récits moraux et d'ouvrages de vulgarisation. Hormis ses livres, elle a traduit des ouvrages anglais et collaboré au Magasin d'éducation, à la Revue chrétienne et à la Revue hebdomadaire, utilisant parfois le pseudonyme de Fanny-André.

Publication de La Piterne

Ce qu'on dit à la maison

 

Étienne DUPONT (1864-1928)

Né à Avranches (50), fils de notaire, il entreprend une carrière de magistrat à Saint-Malo et Redon. Il s’adonne à sa véritable passion : l’histoire locale. Il collabore à plusieurs revues locales ; lauréat et membre de la Pomme, il publie une série de nouvelles normandes et des ouvrages à la fois documentés et anecdotiques sur Le Mont-Saint-Michel dont certains font encore référence.

 

Auguste-Charles DURAND (1863-1907)

Véritable nom de Carolus d'HARRAN

 

Louis Léopold DURAND (1832-1886)

Né à la Roquette (27), il est imprimeur et rédacteur en chef du Journal de Fécamp. Auteur dramatique, ses écrits furent réunis sous le titre L’œuvre littéraire de L.Durand. publiée par ses fils en 1889 est précédée d'un commentaire sur sa vie et ses œuvres par Carolus d'HARRANS.

 

René-Jean DURDENT (1776-1819)

Né à Rouen (76), il étudie la peinture dans l’atelier de David, puis à Rome. Ayant peu de vocation, il revient à Paris où il collabore à partir de 1810 à des périodiques.

Chantre de l’empereur puis du roi, doué d’une grande facilité de plume et peu exigeant sur ses honoraires pourvu qu’il ait de quoi boire, il rédige des ouvrages commandés par les librairies. Il meurt de misère et d’excès de boisson.